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Histoire

 

Sur le siège de saint Eleuthère, une riche palette d’évêques

Un diocèse à géométrie variable

Le diocèse de Tournai a changé plusieurs fois de configuration au cours des siècles. A l’origine (VIe-VIIe siècles) et jusqu’à la moitié du XVIe siècle, il appartenait à la province ecclésiastique de Reims. Il s’étendait sur le flanc occidental de l’Escaut jusqu’à la mer du Nord et avait pour voisins Thérouanne à l’Ouest, Arras au Sud-Ouest, Cambrai à l’Est et Utrecht au Nord. Ses frontières sont connues avec précision pour le XIVe siècle. Il comprenait alors trois archidiaconés (Tournai, Gand, Bruges), onze puis douze doyennés et environ 500 paroisses.

Le 12 mai 1559, le projet du roi d’Espagne et souverain des Pays-Bas, Philippe II, de réorganiser les évêchés des Pays-Bas aboutit à la promulgation de la bulle Super universas du pape Paul IV. Le diocèse de Tournai est alors amputé des archidiaconés de Gand et de Bruges, érigés en diocèses indépendants. Il perd un tiers de sa superficie, plus de 50% de ses paroisses et ne conserve comme territoire flamand que la région située entre Courtrai et Izegem. Il est rattaché à la nouvelle métropole de Cambrai.

A la suite du concordat napoléonien, en 1802, le diocèse bascule sur son axe, franchit l’Escaut et récupère plus de 400 paroisses des diocèses de Cambrai et Liège antérieurs à 1559. Ses contours coïncident désormais avec ceux du département de Jemappes, puis de la province de Hainaut après 1830. Il entre alors dans la métropole de Malines.

Sa superficie s’accroît encore avec l’annexion des cantons de Mouscron et Comines à la province en 1967.

Entre France et Flandre

Inauguré par Théodore et son successeur Eleuthère (après 496-vers 531), le siège de Tournai fut un des plus riches et des plus prestigieux de nos contrées. Au début du VIIe siècle, le diocèse était uni à celui de Noyon : deux cités, deux chapitres cathédraux, mais un seul évêque, à Noyon.

A la demande du chanoine tournaisien Letbert le Blond et de l’abbé de Saint-Martin de Tournai, Hériman, et grâce au soutien de saint Bernard de Clairvaux, Tournai fut définitivement séparé de Noyon en 1146 par le pape Eugène III. L’évêque exerçait alors son autorité spirituelle sur une grande partie du comté de Flandre : Lille, Courtrai, Harelbeke, Gand, Bruges… En 1187, la cité épiscopale, où l’évêque et le chapitre cathédral possédaient les droits seigneuriaux, est rattachée au domaine royal par Philippe Auguste.

« Perle du royaume de France » et chasse gardée des ducs de Bourgogne

Mésentente entre les monastères, abandon de la vie commune dans les collégiales, intervention de la papauté dans la collation des bénéfices ecclésiastiques, soubresauts communaux, humeurs du chapitre cathédral : rien n’est épargné à l’évêque pendant la période médiévale. La célèbre plaisanterie d’Etienne de Tournai (1192-1203), juriste formé à Orléans et fondateur de l’officialité tournaisienne, a traversé les siècles : « Il y a sur terre trois sortes de mécontents et une quatrième espèce plus têtue encore : des rustres érigés en commune, des femmes en désaccord, des porcs qui grognent à l’unisson, des chanoines divisés dans leurs avis… Des premiers et des derniers, délivrez-nous, Seigneur ! ».

La fin du moyen âge est critique : le siège épiscopal, « perle du royaume de France » selon Louis XI en 1478, suscitait les convoitises à cause de sa position stratégique. A chaque vacance, il était l’objet de démarches en coulisse, de manœuvres et de pressions de la part des rois de France d’un côté, des ducs de Bourgogne et des premiers Habsbourg, comtes de Flandre, de l’autre. Qu’importe le choix du chapitre cathédral, l’électeur canonique ! Les évêques devaient leur carrière, leurs honneurs et leur richesse aux princes qui gouvernaient les Pays-Bas. Partagés entre leur dignité épiscopale et leurs responsabilités politiques de chef du conseil ducal à la cour de Bourgogne, ils gouvernaient le diocèse de loin et c’étaient leurs officiers, des canonistes et des gens de finances, qui géraient les affaires quotidiennes, exerçaient la juridiction et, par le biais de l’officialité, surveillaient les doyens et les curés de paroisses.

Un homme pourtant dément cette mauvaise réputation d’évêque « absent » : Guillaume Fillastre (1460-1473). Brillant juriste, excellent exégète, cet homme de foi était apprécié de Philippe le Bon pour ses « sens, prudence, loyauté, science et bonne diligence ». Chancelier de l’ordre de la Toison d’Or, il composa plusieurs traités de morale : « Quel peut être plus grand orgueil qu’un homme seul qui présume savoir de lui-même plus que tous les autres, sinon qu’il veut dire qu’il a l’esprit de Dieu tout seul… Saint Bernard nous exhorte à fuir l’orgueil par l’humilité, car l’orgueil descend de haut en bas, mais au contraire l’humilité élève notre humanité du bas de la terre haut au-dessus de tous les cieux ». Guillaume aspirait à réformer son Eglise en corrigeant les abus du clergé, en rabotant les privilèges d’exemption, en disciplinant les fidèles. Fait exceptionnel pour l’époque, il entreprit six tournées complètes d’inspection dans son diocèse ! Il échoua devant la résistance des chanoines et des moines...

Temps nouveaux, nouveaux accents…

L’application des décrets du concile de Trente (1545-1563) porta lentement ses fruits. Le premier séminaire, destiné à assurer une formation correcte aux futurs prêtres, fut d’abord interdiocésain. Il était installé à Douai, au diocèse d’Arras. En 1671, l’évêque Gilbert de Choiseul entreprit de fonder un séminaire proprement tournaisien à Lille, avec l’accord de Louis XIV. Les bâtiments furent inaugurés en 1683. Très rapidement, Choiseul souhaita implanter son séminaire à Tournai. Le roi de France donna son autorisation en 1686. Le séminaire fut établi sur la rive droite de l’Escaut, dans le diocèse de Cambrai. La construction dura jusqu’en 1692.

Après la tourmente révolutionnaire et la suppression des institutions religieuses (chapitres collégiaux, communautés monastiques, séminaire diocésain), François-Joseph Hirn (1802-1819) devint le premier évêque « concordataire ». Courageusement, il réorganisa le diocèse. En 1808, il ouvrit le nouveau séminaire diocésain à la rue des Jésuites à Tournai. Opposé à la politique religieuse de Napoléon, il connut la prison.

Ses successeurs, comme par exemple Charles Gustave Walravens (1897-1915) s’appliquèrent à promouvoir l’enseignement catholique, à bâtir de nouvelles églises dans les quartiers ouvriers, à développer les œuvres sociales dans l’esprit de l’encyclique Rerum Novarum de Léon XIII.

Ce survol trop rapide ne peut s’achever sans évoquer Charles-Marie Himmer (1949-1977-†1994) et Jean Huard (1977-2002). Tous deux travaillèrent à la formation des prêtres, des diacres et des laïcs, et partagèrent le souci d’une Eglise « servante et pauvre », ouverte sur le monde, évangélisatrice du milieu ouvrier. Le premier, actif au concile Vatican II, déclara au soir de son existence : « J’ai tenté de rejoindre au maximum la vie des hommes et des femmes du Hainaut et particulièrement celle des travailleurs et des plus pauvres ». Par sa pensée et son action, le second ne démentit jamais son prédécesseur.

Monique Maillard-Luypaert

  • Tournai : les 12 siècles du Chapitre cathédral

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    C'est en 817 qu'on trouve les premières mentions de cette institution. Une eucharistie solennelle a été célébrée le dimanche 14 mai 2017 à la Cathédrale.

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  • LES ÉVÊQUES DE TOURNAI

    vendredi 9 octobre 2015 Diocèse de Tournai
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    1. Théodore (date inconnue) 2. S.Eleuthère (après 496-vers 531) 3. Agrescius (attesté de 549 à 552) 4. S.Achaire (attesté de 627 à 637) 5. S.Eloi (641-660) 6. S.Mommelin (661-vers 686) 7. Autgarius (...

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